Convention 66 : quoi de neuf en 2025 ?

En 2025, la Convention 66, emblématique du secteur social et médico-social, connaît des évolutions significatives. Les derniers ajustements réglementaires ont été adoptés pour répondre aux besoins croissants des professionnels et des bénéficiaires. Les syndicats et les employeurs sont parvenus à des accords sur des points majeurs comme la revalorisation salariale et l’amélioration des conditions de travail.
Ces avancées viennent à un moment où la pression sur les services sociaux n’a jamais été aussi forte, en raison des crises économiques et sanitaires. Ces changements apportent une bouffée d’oxygène aux salariés qui continuent de jouer un rôle indispensable dans l’accompagnement des personnes vulnérables.
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Plan de l'article
Les évolutions récentes de la convention 66 en 2025
La Convention collective nationale 66, créée le 15 mars 1966 et identifiée par le code IDCC 413, s’applique à l’ensemble du secteur médico-social, social et éducatif sur tout le territoire français, y compris DOM et TOM. En 2025, elle subit une révision majeure orchestrée par le gouvernement et appliquée par Nexem, l’organisation représentative des employeurs du secteur.
Cette révision inclut plusieurs améliorations notables :
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- Revalorisation salariale : La valeur du point, élément clé de la grille des salaires, passe de 3,82 euros (depuis le 1er février 2022) à une recommandation de 3,93 euros par Nexem.
- Définition claire des niveaux de qualification, allant de 1 à 10, permettant une meilleure reconnaissance des compétences et expériences des salariés.
Primes et ancienneté : ce qui change en 2025
Les nouvelles mesures incluent aussi :
- Droit à 2,5 jours de congés par mois, avec une prime d’ancienneté de 2 jours supplémentaires par période de 5 ans.
- Maintien de salaire en cas d’arrêt maladie : 100% du salaire net pendant 3 mois, puis 50% pendant 3 mois pour les non-cadres; 100% pendant 6 mois, puis 50% pendant 6 mois pour les cadres.
- Réduction d’horaire de 10% pour les salariées enceintes à partir du troisième mois de grossesse sans baisse de salaire.
- Maintien du salaire net pendant le congé maternité ou d’adoption pour les salariées ayant plus d’un an d’ancienneté.
Ces ajustements répondent aux besoins des professionnels tout en tenant compte des contraintes économiques du secteur. Les avancées en matière de salaires et de conditions de travail sont le fruit d’une négociation attentive entre les syndicats et les employeurs, sous l’égide du gouvernement.
La nouvelle grille de salaires et ses implications
La révision de la grille de salaires de la convention collective nationale 66 pour 2025 introduit des changements significatifs. La valeur du point, utilisée pour calculer les salaires, passe de 3,82 euros (depuis le 1er février 2022) à 3,93 euros, selon la recommandation de Nexem. Cette réévaluation vise à mieux rémunérer les salariés tout en prenant en compte les réalités économiques des employeurs.
La définition des niveaux de qualification, de 1 à 10, permet une meilleure reconnaissance des compétences et des parcours professionnels. Les niveaux sont répartis de manière à correspondre aux différentes fonctions et responsabilités au sein des établissements médico-sociaux. Cette clarification des qualifications facilite les négociations salariales et assure une plus grande transparence dans la progression de carrière des salariés.
L’impact de ces modifications se fait sentir à plusieurs niveaux :
- Les salariés bénéficient d’une rémunération plus juste et d’une meilleure reconnaissance de leurs compétences.
- Les employeurs peuvent mieux structurer leur politique de ressources humaines, avec des critères clairs pour les promotions et les augmentations salariales.
Les négociations ont aussi abouti à des ajustements pour les primes et l’ancienneté, renforçant ainsi l’attractivité du secteur. Les salariés voient leur ancienneté mieux récompensée, avec des primes supplémentaires et des congés allongés. Ces avancées devraient contribuer à fidéliser les professionnels et à attirer de nouveaux talents dans un secteur en pleine mutation.
Primes et ancienneté : ce qui change en 2025
La convention collective nationale 66, révisée pour 2025, introduit plusieurs évolutions majeures concernant les primes et l’ancienneté. Les salariés bénéficient désormais de 2,5 jours de congés par mois. Une prime d’ancienneté de 2 jours supplémentaires par période de 5 ans vient récompenser leur fidélité.
Le maintien de salaire en cas d’arrêt maladie a été renforcé. Les non-cadres percevront 100% de leur salaire net pendant les trois premiers mois, puis 50% pendant les trois mois suivants. Pour les cadres, cette période de maintien à 100% s’étend à six mois, suivie de 50% pour les six mois suivants.
La réduction d’horaire de 10% pour les salariées enceintes à partir du troisième mois de grossesse, sans baisse de salaire, constitue une avancée notable. Cette mesure permet un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle durant une période sensible.
Les salariées ayant plus d’un an d’ancienneté voient leur salaire net maintenu pendant le congé maternité ou d’adoption. Cette disposition vise à offrir une sécurité financière accrue pendant ces périodes clés de la vie familiale.
Ces nouveautés illustrent l’engagement de la convention collective nationale 66 à améliorer les conditions de travail et à fidéliser les salariés dans le secteur médico-social, social et éducatif.
Les négociations salariales et leur impact
L’année 2025 marque un tournant pour la Convention collective nationale 66, notamment en matière de négociations salariales. La révision de la grille de salaires a été l’objet de discussions intenses entre les syndicats et les employeurs. Les organisations signataires incluent le SOP, le SNASEA, et la CGT, entre autres. Ces négociations visent à garantir une meilleure rémunération et à valoriser les compétences des salariés du secteur.
Les principales évolutions comprennent une revalorisation de la valeur du point, passée de 3,82 euros en 2022 à 3,93 euros sur recommandation de Nexem. Cette hausse impacte directement les salaires de base, déclinés selon les niveaux de qualification définis par la convention, allant de 1 à 10.
- Syndicats signataires : SOP, SNASEA, SNAPEI, CFTC, FO, CGT, CFDT, CGC
- Valeur du point : 3,93 euros
- Niveaux de qualification : de 1 à 10
La revalorisation salariale se traduit aussi par une amélioration des salaires minima hiérarchiques, offrant ainsi une progression de carrière plus attractive. Les nouveaux accords incluent des dispositions spécifiques pour les cadres et les non-cadres, reflétant les besoins distincts de ces groupes.
Ces négociations, bien que complexes, illustrent l’engagement des parties prenantes à adapter la convention aux réalités économiques et sociales actuelles. La Convention collective nationale 66 continue ainsi de jouer un rôle clé dans la structuration du secteur médico-social, social et éducatif.

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